- zostère
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• 1812; zoster 1615; mot lat. d'o. gr. « ceinture », à cause des feuilles allongées en forme de lanières♦ Bot. Plante (potamogétonacées) qui forme des prairies sous-marines. Il glissait « sur les chevelures gluantes des zostères » (Colette).zostèren. f. BOT Plante phanérogame marine à feuilles linéaires, qui forme des herbiers sous-marins.⇒ZOSTÈRE, subst. fém.BOT. Plante monocotylédone vivace de la famille des Zostéracées, poussant dans la vase ou le sable des littoraux et formant des prairies sous-marines. Au milieu du champ des algues ruisselant encore du flot qui se retirait (...) il lui nommait les espèces, avec une pédanterie joyeuse: les zostères, d'un vert tendre, pareilles à de fines chevelures, (...) les fucus dentelés (ZOLA, Joie de vivre, 1884, p. 862). Il (...) glissait comme un novice sur les chevelures gluantes des zostères (COLETTE, Blé en herbe, 1923, p. 130).REM. Zostéracées, subst. fém. plur., bot. Famille de plantes phanérogames angiospermes dont la zostère est le type. Il semble que, chez la plupart des zostéracées, les rhizomes croissent surtout horizontalement, ce qui est éminemment favorable à l'extension de proche en proche des peuplements constitués par ces phanérogames (J.-M. PÉRÈS, Vie océan, 1966, p. 93).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1615 bot. zoster ([DALECHAMP], De l'Histoire generale des Plantes, Lyon, t. II, livre XI, chap. XI, p. 255); 1812 zostère (MOZIN-BIBER); 1935 zoostère (VAN DER MEERSCH, Invas. 14, p. 336). Empr. au lat. d'époque impériale zoster « id. » (gr.
« ceinture » et comme terme de bot. « plante marine ») cette plante est ainsi nommée à cause de ses longues feuilles étroites.
zostère [zɔstɛʀ] n. f.ÉTYM. 1812; zoster, 1615; lat. zoster, d'orig. grecque, proprt « ceinture », par allus. à ses longues feuilles étroites en forme de lanières.❖♦ Bot. Plante monocotylédone (Zostéracées), herbacée, aquatique, vivace, noueuse et rampante, qui pousse dans le sable et la vase des littoraux. || Les zostères forment des prairies sous-marines; on les emploie sous le nom de varech comme litière.1 On fit donc des tables, des sièges, des armoires, qui meublèrent les principales chambres, des cadres de lit, dont toute la literie consista en matelas de zostère.J. Verne, l'Île mystérieuse, t. I, p. 262.2 Il (…) glissait comme un novice sur les chevelures gluantes des zostères.Colette, le Blé en herbe, XII.❖DÉR. Zostéracées.
Encyclopédie Universelle. 2012.